
Victoria Klotz mène depuis 1997 un travail plastique qui se fonde sur une expérience
des territoires naturels et de l'animalité. Curieuse des rencontres que font les hommes
avec la part sauvage, elle s'intéresse aux histoires et aux mythes qui fondent ces
rencontres. Elle est passionnée par les sciences qui pensent aux définitions de
l'humanité et de l'animalité : la biologie, l'ethnologie, la zoohistoire, l'éthologie et l'écologie.
Formellement l’oeuvre se présente sous forme de dispositifs d'observation et d'écoute:
installations in situ, films vidéo, bandes audio, photographies, propositions d’évènements.
C'est souvent l'écriture qui donne naissance aux oeuvres, car la nature est avant tout
abordée comme un territoire mental ou chaque relief sonne comme une métaphore.
Les voix-off guident le spectateur dans les biotopes convoqués pour l'arpentage.
écologique bascule dans la fiction, les paysages finissent par nous regarder, l’animal
se dérobe et nous attire vers un ailleurs… Le poète oeuvre à la célébration du monde,
à l'endroit où la beauté et l'horreur sont en copropriété. Avec calme et lenteur, l'artiste
nous invite à un retournement du regard sur quelques réalités mésestimées : les eaux
boueuses, les pierres abandonnées, les hommes qui pêchent et festoient bruyamment…
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